13/04/2009

Slasher Fraiche: Parodies Paradixxx part 1 vol 4





Les films X sont des habitués des parodies en tout genre, s'inspirer d'un succès récent ou d'un classique, c'est drainer une partie de son public, quelques curieux ou au mieux marquer facilement l'inconscient, dans tous les cas c'est tout bénef. Alors bien sur le Slasher à eu droit à ses adaptations Hot enculeurs... pardon hautes en couleurs, tout comme les zombies, Dracula et l'horreur en général, avec parfois certaines bonnes surprises. Mais souvenez vous que ça reste quand même du porno cheap et que le but est et restera de montrer du sexe, du sexe et encore du sexe.



Camp Cuddly Pines Powertool Massacre (2005)
de Jonathan Morgan

Casting: Stormy Daniels, Jessica Drake, Eric Masterson, Randy Spears, Mike Horner, Nicole Sheridan.

C'est justement parce qu'on en attend pas grand chose, que lorsqu'on rencontre un film comme celui la, on est doublement surpris. Non seulement il y a un scénario qui tient debout, enfin pour une comédie, des acteurs qui jouent correctement et des gags qui font vraiment marrer. C'est bien la première fois ou presque, qu'un film hardcore est plus intéressant entre les scènes d'actions (si je puis dire) et que l'on fait usage de la télécommande pour voir la suite de l'histoire. On a du coup l'impression d'assister à une comédie ou les personnages ont juste des rapports sexuels visibles (et un peu longs pour un film standard).
De nombreuses références à divers films, Halloween, Vendredi 13, Virgin Suicide, the Ring et bien d'autres. L'aspect amusant aussi, est que lors des scènes de "savasavient", les acteurs restent dans leur rôles, quitte a être moins érotique, mais ce qui donne un aspect cohérent à l'ensemble plutôt rare dans ce milieu. Pour exemple la scène ou un type se tape le fantôme de "Ring" qui a peine sortie du puits, se fait remplir le sien malgré moult grognements. Pas vraiment gore, mais tout de même un peu de sang et franchement un bon esprit communicatif, même Randy Spears, hardeur confirmé, a l'air de bien se marrer.
En un mot comme en sein... cent (flute, trahi!):
La meilleure de toutes les parodies du genre et de loin.


Le Site du Film
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Texas Dildo Masquerade
(2000)
de Jim Powers
Casting: Ron Jeremy, Tabitha Stevens, Candy Apples, Randi Storm.



Reconstitution pratiquement à l'identique du classique de Hooper, l'histoire et les personnages sont respectés, il n'y a que la mythique Tronçonneuse qui soit remplacée par un gode électrique (ou une godonneuse) comme l'indique le titre (dildo).



Leatherface se nomme ici "Pussyface", avec un masque de chair humaine, mais pas prélevé sur le visage de sa victime, mais dans un endroit plus intime,
Dieu merci, elle était rasée.
Pour tous ceux qui râlent (à juste titre) sur les ados, joués par des acteurs de 25 ans, voici une bonne leçon. Le frère en fauteuil roulant est incarné (c'est l'oncle qui est incarné normalement...) par cette vieille gloire de Ron Jeremy, 47 ans à l'époque, ça fait beaucoup de redoublements tout ça Ron. Au final c'est un peu n'importe quoi, le sexe n'est pas excitant pour deux sous, pas d'horreur au rendez vous ni de gags digne de ce nom. Quelques idées funs inabouties, mais restent une poignée de séquences étranges et un hommage sincère au film original, qui n'en demandait pas tant.




Texas Vibrator Massacre (2008)
de et avec Rob Rotten
Casting: Roxi Devill, Seth Dickens, Ruby Knox, Daisy Tanks.



Rob Rotten vit dans un monde étrange ou tout le monde est tatoué, percé, baise à gogo au rythme d'un Rock Metal hardcore (lui aussi), et si possible dans le sang et les viscères. Le nom de sa boite de prod annonce la couleur: Punx production. Le but choquer et y aller franco de porc (si, si, de porc) de tous cotés possibles (je sent encore les remarques), comme le prouve certains de ses titres comme le "Swallow my Children" (Avale mes enfants). Il est toutefois un peu plus calme ici que sur son précédent "Porn of the Dead", mettant en scène des zombies et qui était beaucoup crade, limite malsain parfois. Car pas d'humour chez Rob, du brut qui dégage, dans le gore ou dans le sexe assez brutal. Point de Death Metal en fond mais une ambiance typée horreur, ce qui n'est pas plus mal, car même si c'est original, le résultat était surtout incongru. Il apprends vite le Rob.


Comme toujours une image soignée et corrigée avec des effets de montage issus du ciné conventionnel assez réussis, mais bon à part ça rien de bien original. L'histoire est inspirée de TCM sans la respecter à la lettre mais nous donne quelques moments gore, qui évitent cette fois de se mélanger avec le sexe, peut être pour être plus émoustillants. Surtout à classer dans les curiosités avec son prédécesseur et à réserver aux amateurs de bizarreries.


Quelques autres titres existent, réalisés par Fred J Lincoln, qui n'est autre que le "Weasel", comparse de Krug dans "La dernière Maison sur la Gauche" de Craven, dont c'est le rare essai non porno, puisqu'il a joué et réalisé un paquet de X, avant et après le tournage jusqu'à aujourd'hui. Sa Filmographie contient donc un

"Friday the 13th: A Nude Beginning"(1987)

et un "Friday the 13th part 2",

mais rien à voir avec notre brave Jason. Si le titre du premier parodie le cinquième volet de la série des "Vendredi 13": "A New Beguinning", la comparaison s'arrête là. Les 2 films sont des pornos pur jus (on ne peut plus rien dire alors?) et même mineurs (les films pas les actrices, hein).
Récemment il a réalisé

"Last Whore House on the Left"
Le dernier Bordel sur la Gauche"
(20004)

ou il reprend le nom de Weasel Padowski pour une intro et quelques apparitions (soft), mais le reste est l'enchainement de positions habituel, sans l'ombre d'un scenario, ni aucun autre intérêt. A part peut être une scène de copulation dans une pièce en feu, mais bon l'intérêt reste limité, sauf pour les pyromanes en chaleur.





Au royaume du titre exploiteur qui ne donne rien en retour au pauvre gogo,
il y a aussi:

Nightmare on Porn Street (1988)
de Scotty Fox

Ha si pardon, ils rêvent qu'ils baisent tout le temps avec tout le monde
et n'osent pas s'endormir, le voila le rapport avec l'original.
C'est bien maigre, pas même de gant orné de godes ou un bikini rayé rouge et vert.
Bon un type a un chapeau à un moment, c'est déjà ça.


Disponibilité: Tous trouvables plus ou moins facilement
sur quelques sites spécialisés.


Slasher parodies part 1
Slasher parodies part 2
Slasher parodies part 1 vol 3 

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