31/10/2009

La Couleur "Prout": Cadeau d'Halloween.

Joyeux Halloween
Boys & Ghouls!

Mon petit cadeau en cette occasion festive,
est un petit panel de livres et dessins à colorier qui ravira vos enfants.
Ils vous fouteront la paix pendant des heures en s'instruisant,
ou en devenant plus cons
ce qui leur fera gagner 5 ans de visionnage télé d'un coup.
Merci tonton Otto!

On commence d'entrée avec le très Classe:

The CUNT COLORING BOOK
(Livre de Vulves à colorier)
de Tee Corinne (1975)

Le titre parle de lui même, c'est beau, c'est frais et très fin.



Bon d'accord le prochain, je n'ai pas résisté à le commencer,
pour vous montrer que toutes les folies sont permises.
Laissez l'artiste libidineux qui sommeille en vous s'exprimer.


Pour en voir plus avec une traduction Française.


En Interlude, en voila un pour les papas!
(vous pouvez interchanger c'est comme vous le sentez)

HORROR ICONS PARTY

______________________________________________________

THE BLACK PANTHER
COLORING BOOK


Selon les diverses sources ce livre de propagande à colorier
serait un faux du FBI destiné à discréditer le Partit des Black Panthers
qui devenait un peu trop influant à leur gout.
Rien n'est moins sur, mais toujours est il que le partit
dément formellement en être le créateur.
Quoi qu'il en soit, voila de quoi vous amuser les amis
avec tous ces sales flics et blancs puants de pognon
ramassant ce qu'ils ont mérités, à mettre en couleur.





Le livre entier est téléchargeable gratuitement Ici:
Internet Archives

Un vrai flyer issue du magazine des Black Panthers, pour comparaison.


Huey P Newtonco-fondateur du BPP



et pour finir quelques figures du fantastique et de l'horreur.
A vos crayons et pastels!
(cliquez sur l'image pour l'agrandir et l'imprimer)









HAVE FUN!

30/10/2009

Le Don de Double Vue!

Attention les yeux!
Voici venir le premier (et le seul) Film en
DUO-VISION!
Qu'est ce donc? Entends je au fond de la classe.
Après l'épuisement du gimmick de la 3-D, il fallait bien tenter de trouver du neuf. Et les publicitaires et producteurs on fait de leur mieux avec entres autres: l'ODORAMA (facile), le SHOCKORAMA (des trucs vous sautent dessus, ou on vous électrocute pendant la projection), le SENSURROUND (un gros woofer qui vibre pour vous faire ressentir des secousses), etc, etc...

Ici le petit plus c'est que 80% du film est montré en "split-screen", c'est à dire l'écran partagé en deux, qui montre deux points de vue différents en même temps. Dans ce cas souvent celui de la victime et celui du tueur. On suit donc l'action en double voyant les deux protagonistes agir simultanément, comme deux versions d'un même film. Ce qui n'est pas inintéressant.
WICKED, WICKED
de Richard L. Bare (1973)
Casting: David Bailey, Tiffany Bolling, Randolph Roberts, Scott Brady



Synopsis: Bon on ne va pas chercher bien loin ici: Les résidentes d'un hotel de luxe au bord de la mer sont assassinées par l'electricien qui a une prédilection pour les blondes. Le detective de l'hotel va devoir s'en mêler lorsque la nouvelle chanteuse du club, qui se trouve par un hasard extraordinaire être son ex femme, est menacée à son tour. Voila.



Le Film: Après avoir craint un mal de tête, ou un double ennui au lieu d'un seul,
je me suis retrouvé aspiré par ce stratagème, qui se révèle presque fascinant
s'il est bien utilisé.
Richard L. Bare, qui n'a œuvré que pour la télé précédemment et donc c'est le dernier (et presque seul) film, est un vieux routard et il sait choisir ses plans.
On voit ainsi une multitude de choses impossibles à réaliser en un plan simple,
et chaque meurtre se trouve devenir plus fun qu'à l'accoutumé.



On se prend vraiment au (double) jeu et cela donne un petit coup de fouet à une histoire classique, voire banale. C'est bien pratique par exemple lors des flashbacks, d'un coté on voit le conteur et de l'autre, on peut suivre en image son histoire.



Le film reprend parfois un plan simple en scope lorsque les personnages se retrouvent ensemble dans l'action ce qui reste somme toute logique.



La musique à l'orgue est celle du bon vieux "Phantom de l'Opéra"de 1925
et ajoute une teinte d'étrangeté au tout. Elle est jouée par une vieille chelou
que l'on aperçoit de temps à autres, et qui partira vexée à la fin
de n'avoir pu répéter ses morceaux en paix.
La musique du film jouée en live rajoute un petit coté amusant,
comme un second gimmick.



Quand à la chanson titre "Wicked, Wicked", sa chipsitude pénétrera dans votre cerveau et n'en sortira pas de sitôt. Impossible de savoir qui la chante, je doutes que ce soit l'actrice, mais le générique est bien court et ne renferme que peu d'infos.



La chanteuse sexy que tout le monde désire est interprétée par Tiffany Bolling, dont le seul autre titre de gloire, hormis une flopée de série T.V, est le bien malsain
The Candy Snatchers.



Tout n'est pas parfait cependant, des intermèdes musicaux trop longs qui plombent l'ambiance, quelques vannes dont on se serait passé, mais bon le spectacle reste divertissant et c'est tout ce que demande le peuple non?



Au niveau meurtres puisque c'est quand même la fibre du métrage, que l'on pourrait apparenter à un proto-slasher mâtiné de thriller, on a droit a un peu de sang et à une ambiance légèrement malsaine pour l'époque, avec la découverte de l'antre du tueur qui a empaillé et recousu ses victimes pour en faire des poupées.



On reverra cela plus tard très souvent, inspiré bien entendu de PSYCHOSE (1960) mais c'est présenté ici avec assez de panache pour être attrayant.




Puisqu'on est dans les "spoilers", allons y franco:
Le détective de l'hôtel ne ressortira pas avec son ex comme on s'y attendait,
elle préfèrera utiliser la publicité de toute cette histoire pour sa carrière
en le laissant tout seul comme un con sur le perron de l'hôtel.
Rassurez vous, la dernière image nous montre qu'il s'en bat les couilles
et qu'il est déjà sur un autre plan avec une cliente, bombasse à ses heures.
C'est pas du super méga Happy End ça?

Disponibilité: Produit, écrit et réalisé par Richard L. Bare, le film n'en était pas moins distribué par la Metro Goldwin Mayer. Cependant devant l'insuccès de celui ci, personne ne le sortit en VHS ni en DVD et il sombra dans l'oubli. Il reste cependant une VHS suédoise (dont est issue ma critique) plus ou moins légale, mais de bonne qualité. Si vous avez de la chance, il est parfois également diffusé sur TCM (Turner Classic Movies), alors ne le loupez pas.

L'affiche Belge sous le titre "Le Palace de l'horreur"





Je vous mets la Bande annonce qui en dit bien trop sur le film, et qui est présentée en image simple, n'offrant aucune idée de ce que peut donner la DUO-VISION.


(1600px × 1245px )


28/10/2009

Jaquette Folie: Posters Alternatifs


Quelques posters bien étranges de gros succès populaires tels qu'ALIEN ou LA MALEDICTION, mais dans des versions surprenantes.
(Certains scans ont foirés je ne sais pas trop pourquoi, Je les mets quand même à titre informatif, j'en ferais des meilleurs dés que possible et je les remplacerais, désolé)
(Better scans coming asap, sorry)

(1390 x 2000 pixels )
ERASERHEAD
de David Lynch
(Poster Japonais)


(1463 x 2000 pixels )
the OMEN
La Malédiction
de Richard Donner
(Poster Polonais)


(1377 x 2000 pixels )

(2053px × 2977px )
ALIEN
de Riddley Scott
(Poster Hongrois et Polonais)


(2061px × 2925px)
The FLY
LA MOUCHE

de David Cronenberg
(Poster Polonais)


(1430 x 2026 pixels)
NIGHT OF THE LIVING DEAD
La Nuit des Morts Vivants
de George Romero
(Poster Allemand)


(2687px × 3813px)
Beyond the Valley of the Dolls
Hollywood Vixens
de Russ Meyer
(Poster Allemand)


REPULSION
de Roman Polanski
(Poster Pantalon Japonais)


(1776px × 2334px)
BLUE SUNSHINE
de Jeff Lieberman
(poster Français)


(1907px × 2915px)
ANTROPOPHAGOUS
de Joe D'Amato

24/10/2009

YES à NOLLYWOOD! ça gère au Niger.


Nollywood est le terme qui depuis quelques années, désigne le cinéma du Nigéria.
En termes de nombre de films, le Nigeria arrive juste derrière l'Inde et les États-Unis,
il produit chaque année environ 2 000 films vidéos pour un public estimé
à 150 millions de spectateurs.


(745px × 656px)
Tournés en vidéo pour des budgets dérisoires (10 000 $ en moyenne) en moins de deux semaines et distribués un mois plus tard dans les vidéos clubs, les films du Niger ne s'embarrassent pas de chichis. En effet dans un Pays ou plus de 85% de la population vit avec moins de 2$ par jour, on doit réduire les couts au minimum. Les problèmes de tournage abondent, mais peu importe, on s'arrange, à grand coups de système "ED" (Ed Wood, une sorte de système "D" en pire), le principal étant de filmer à tout prix. Le pays n'étant pas approvisionné en électricité dans tous les endroits, le générateur devient alors votre meilleur ami.
Dans de telles conditions il est bien difficile de faire des produits de qualité, et c'est bien là le défaut et l'intérêt de ce pan du 7ème Art. Le cinéma Nigérien n'essaie pas de copier le ciné U.S, mais se préoccupe bien plus de montrer au public des produits issus de leur culture, abordant surtout les thèmes de l'amour et l'adultère dans des drames/romances ainsi que les guerres de gangs et les règlements de compte pour les films d'actions.
En dehors de ces deux genres fétiches, il existe néanmoins d'autre métrages, tel que comédies musicales, fantastique et horreur qui émergent de plus en plus, et permettent de faire passer les sempiternels messages spirituels bien plus facilement. En effet ces films sont toujours très moralisateurs et sont même parfois produits par les églises Chrétiennes afin de délivrer leur message de foi, assené à coup de massue. La communauté Musulmane s'étant mise de la partie, le nombre de productions s'accroit à vitesse grand V, mais hélas pas la qualité des œuvres.
Pour les amateurs de second degré ou de films "Z" il n'en reste pas moins un paquet de films bien marrants et surtout différents de ce que l'on est habitué à voir dans nos contrées blafardes. Des acteurs plus ou moins mauvais (un ou deux bons parfois même), des effets spéciaux antédiluviens, des dialogues à n'en plus finir, des sermons à foison, mais surtout une bonne humeur et une envie de tourner extrêmement perceptible et communicative.

Un petit florilège des meilleurs "pires":

Précision:
Ces films ne sont pour la plupart pas répertoriés sur I.M.D.B, ne cherchez pas.


666
BEWARE THE END IS AT HAND!
1, 2 (3 & 4?)
(2007)
de Ugo Ugbor.
Apparemment une quadrilogie, mais je n'ai pu dénicher les deux autres,
une saga sur le Diable (carrément) et les ravages qu'il inflige sur terre,
avec force possessions, viols et meurtres.
Bien heureusement un prêtre n'est jamais très loin, 
et tel X-OR, il nous balancera un exorcisme final salvateur 
dans un déluge de deux effets spéciaux
à faire pâlir Gilbert Montagné (merde je me suis planté, je voulais dire Ray Charles).
Beaucoup plus marrante que les romances aux dialogues incessants, 
cette série ne recule devant rien (toutes proportions gardées) 
pour nous démontrer que le "Mal"... et bien c'est mal.
Heureusement que le "Bien", qui lui par contre est bien 
(vous suivez?) gagne toujours à la fin
(Starsky et Hut ... oups, pardon).
A noter que le générique est le même dans les deux films avec un "2" ajouté au titre,
qui lui non plus ne change pas d'un iota. Économie d'images et de mots oblige.
Une petite poignées de scènes pour les sceptiques:

SATAN (en personne)
Carlos sort de ce corps!

Plat National: la Pastèque sauce Ketchup

Encore un qui va se faire posséder.

Rien à voir avec l'image d'avant,
faut pas pousser non plus.

(Les mecs, c'est la plaie!)



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Ngwuruogu / The Python
de Amayo Uzo Philips (2003)

Un python géant hanté (ou un truc comme ça) revient dans un village
faire payer les habitants pour leur pêchés. En gros il va les bouffer!

Je sais l'histoire est simple, comme toujours dans les films de grosses bébêtes,
et sert de prétexte, une "foi" de plus, pour nous convaincre
que Dieu est la solution de tous nos maux.
Deux groupes vont s'affronter durant tout le film pour savoir qui détient la vérité,
entre les traditionalistes et les jeunes croyants,
pendant que le serpent maousse engloutit les pauvres figurants du voisinage,
tout en restant désespérément plat comme un pneu crevé.

Je ne vous ferais pas l'affront de vous donner la fin, que vous soupçonnez surement déjà,
mais ce que l'on peut dire c'est que si les bases sont les mêmes
que celles des films qui encombrent nos écrans,
les péripéties, elles, sont pour le moins inattendues, voire incompréhensible parfois.

Un prêtre fait apparaitre une boule de lumière dans les mains d'un démon
qui disparait tel un Garcimore à Las Végas,
ou bien une femme qui redonne au serpent
une apparence humaine (Ha bon?),
le fait s'évanouir aussitôt et hop c'est tout est finit.
A vous de recoller les morceaux et de faire le tri dans toutes ces images étranges
si vous aimez les explications logiques.
A moins que certains détails dus aux croyances m'aient échappés,
la meilleure des façons d'aborder la chose est plus surement:
"On s'en bat les couilles!"
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Pour en découvrir plus sur ce Cinéma,
mon confrère de Prevues of coming Attractions à (encore) fait
une petite compile de bande annonces (qui ne contient pas ces films)
à votre disposition sur son blog.

Quelques adresses utiles pour vous procurez des films,
la plupart sont en Anglais, langue nationale, permettant de diffuser les productions dans toute l'Afrique, à l'exception de quelques titres tournés dans l'un des dialectes du pays.

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(745px × 652px)
Trapped
de Ifeanyi Ikkpoenyi
Cette jaquette m'éclate, regardez bien la main de la demoiselle,
qui dans le film est cleptomane. Après tout nymphomane c'est presque pareil non?
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(745px × 658px)
ODE-ESHI 1 & 2
Sympa de leur part ce petit jeu des images à reconnaitre entre la jaquette du premier 

et celle de sa suite. On dirait presque une nouvelle dis donc. A vous de jouer!

(745px × 650px)
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(850px × 759px)
He-Goat
(Oke- Mkpi)

de Theodore anyanji.
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L'une des Starlettes les plus chaudes du paysage Nollywoodien qui défie la morale:
Cossy Orjiakor
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